Dans cette vidéo je vous présente ma méthode de mixage en 6 étapes.

1 – Vérifier le format des fichiers audio

Pensez à bien vérifier le format des fichiers audio. Autrement dit, vérifiez le format (WAV / AAC / MP3, …) ainsi que le Bit Depth et la fréquence d’échantillonnage.

2 – Création des bus de sous-groupes

Dès que vous aurez importé les pistes audio dans votre DAW, je vous invite à créer des bus de sous groupes qui vous faciliteront la tâche par la suite. L’idée est de créer un auxiliaire pour chaque famille d’instruments ainsi qu’un master « musique » et un master « voix ». Cette méthode permet de traiter les voix indépendamment de la musique ce qui offre de nombreuse possibilités.

3 – Mise à plat (MAP)

Il s’agit de faire un premier mixage rapide, une balance, en termes de volumes et de panoramiques afin d’avoir une vision globale du morceau. Vous pouvez exporter cette MAP en guise de référence et la comparer avec votre mix au fur et à mesure que vous avancez. Cela permet de savoir si vous allez dans la bonne direction. Le but étant de ne pas dénaturer les choix faits à la prise / composition.

4 – Nettoyage / Édition / Correction

Vous l’aurez remarqué, aujourd’hui dans les productions musicales modernes, rien ne dépasse ! Pour cela il vous faut enlever les bruits parasites, replacer dans le temps ce qui en a besoin et corriger la justesse ou la précision de certains éléments. C’est une étape souvent inévitable sur les voix. C’est à vous de faire le ménage afin d’avoir un rendu le plus propre possible. Néanmoins veillez à garder un minimum de naturel au risque de perdre totalement l’aspect émotionnel de l’oeuvre.

5 – Mixage

Votre premier rôle consiste à placer chaque élément à la place qui lui est destinée dans le spectre fréquentiel. Par exemple, le kick et la basse occuperont le bas du spectre alors que les guitares et claviers occuperont les médiums et hauts médiums. Autre point important : gardez de la place pour la voix ! Dans 90% des cas, c’est l’élément principal de votre morceau et l’oreille humaine est programmée pour se focaliser dessus. N’attachez pas trop d’importance à ce qu’un élément du mix sonne seul (en solo). Cherchez plutôt à emboîter ces différents éléments les uns aux autres pour créer un ensemble harmonieux. A la suite du nettoyage fréquentiel, vous pourrez appliquer des compressions, exiters, de-essers et autres traitements puis gérer la spacialisation et la profondeur grâce aux reverbes et délais. N’oubliez pas non plus de donner de la vie à votre mix grasse à des automations.

6 – Validation

Prenez le temps de faire évoluer votre mixage. Viendra le moment où vous en aurez plein les oreilles ! Pensez à faire des pauses régulièrement. Pour ma part je ne valide jamais un mix avant de l’avoir écouté le lendemain de ma session de travail. Pour vous aider à prendre du recul, vous pouvez par exemple, écouter votre mix à différents volumes, éteindre la lumière ou fermer les yeux, déambuler dans la pièce pour écouter d’une autre façon, ou encore écouter sous casque ou sur un autre système.